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2015: En quatre mois, les deux tiers des 19 centrales nucléaires françaises ont été survolés à une ou à plusieurs reprises. Et les centrales ne sont pas les seules visées par ces inquiétantes tournées d'inspection aériennes: dans la nuit du 26 et 27 janvier, le site militaire de l'île Longue, dans la rade de Brest, où sont abrités les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français a aussi été visité.
Dans la seule soirée du 31 octobre 2014, pas moins de six sites ont été visités entre 18 heures et 22 heures : les centrales de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre en Burly (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime).

Une telle simultanéité sur une vaste étendue de territoire suppose une organisation et une logistique sans faille, guère à la portée d'une bande de plaisantins équipée de drones vendus dans le commerce.

Image d'illustration«Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. L'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF», rappelle l'AFP.

Pourtant, après trois mois de survols qui remettent en cause la sécurité du parc nucléaire français, aucune arrestation n'a été effectuée, aucun drone n'a été abattu et aucune piste sérieuse n'est envisagée, du moins publiquement. On ignore même quels types d'appareils sont utilisés : «Les témoignages de gendarmes recueillis sur le site de Crès-Malville parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie. On a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones. On a un drone qui circule entre Flamanville et la Hague sur 18 km. La thèse des petits drones que l’on pilote le nez sur la clôture ne tient pas» résume pour Science et Avenir Yannick Rousselet, en charge de la campagne sur le nucléaire chez Greenpeace.
"L’armée se trouve confrontée à une stratégie soutenue par une technologie 'exogène'"

Pour l'instant, les drones qui survolent les centrales françaises sont donc au sens le plus littéral du terme des OVNIS, des Objets Volants Non Identifiés. De fait, la communauté française des spécialistes des OVNIS n'a pas tardé à s'emparer du sujet : l'ufologue Claude Levat a écrit le 6 décembre une «lettre ouverte au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian» qu'il interpelle en ces termes :

«L’armée se trouve confrontée à une stratégie soutenue par une technologie "exogène". La même méthodologie peut nous faire craindre une poursuite aggravée de ces manifestations avec démonstrations ostensibles vis à vis d’un public non "préparé". En conséquence en tant que citoyens concernés par la défense du territoire, nous avons l’honneur de vous demander votre opinion concernant cette question.»

Une technologie «exogène», autrement dit non terrestre sous-entend Claude Lavat...

Le Geipan (groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés), l'organisme officiel dépendant du CNES en charge de l'étude des PANS (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, la terminologie scientifique désormais en vigueur pour désigner les OVNIs) a aussi été saisi par l'ufologue Jacky Kozan, de l'association «l'Académie d'ufologie» : «Vous avez certainement pris connaissance par les média nationaux et étrangers du fait que nos installations nucléaires civiles et militaires sont depuis plusieurs semaines survolées par des “engins non identifiés”. Ces nouvelles ont été confirmées fin octobre 2014 par un directeur national d’EDF s’exprimant sur les chaînes de télévision, en utilisant l’expression “engins volants non identifiés”. En conséquence et sans information provenant du GEIPAN, nous vous demandons de nous faire connaître les résultats d’une enquête qui a certainement été diligentée par le GEIPAN.»

Contrairement au ministère de la Défense, Xavier Passot, responsable du GEIPAN nommé en 2011 n'a pas tardé à répondre :
«Pour votre information, le GEIPAN n’a pas été sollicité sur cette affaire récente de survol de centrales nucléaires. (…) Le GEIPAN, qui n’a été sollicité ni par EDF, ni par la gendarmerie, ni par aucun témoin sur cette affaire, n’a aucune activité sur ce sujet, si ce n’est la veille sur les informations de la presse. Et vous savez que nous n’avons pas mission d’aller chercher des observations inexpliquées. Nous sommes bien sûr très curieux de l’origine précise de ces engins volants, mais étant donné le lourd dispositif déjà déployé par la gendarmerie sur le sujet, l’apport du GEIPAN sur cette affaire serait bien maigre.»

Interrogé sur France Culture à propos de ces survols, Xavier Passot confirme mais laisse transparaître quelques doutes sur la version officielle : «Je n'ai pas reçu personnellement de témoignages. Tous les témoins de ces survols sont des employés des centrales nucléaires. Mais je sais qu'une personne a vu quelque chose près de Golfech et a contacté les gendarmes. L'observation a été classée drone (…) Je ne sais même pas sur quels critères tous ces objets ont été identifiés comme des drones. J'espère que c'est sur de bons critères mais je n'en suis pas absolument certain.»
"Nous savons qu’un témoin a déposé à la gendarmerie un témoignage d’observation à Sistel"

Xavier Passot évoque aussi dans sa réponse à Jacky Kozan cette observation d'un PAN près de la centrale de Golfech, le jour d'un survol de drone, le 30 novembre 2014 : «Nous savons toutefois par les forums qu’un témoin a déposé à la gendarmerie un témoignage d’observation à Sistel. Comme d’autres témoins ont observé un drone survolant la centrale de Golfech ce jour-là, ce témoignage a rejoint le dossier de l’enquête judiciaire en cours sur le survol des centrales nucléaires par des drones.»

Ce témoignage, publié sur le forum Mystères des Ovnis est le seul à notre connaissance dans lequel un témoin extérieur à EDF corrobore le survol d'une centrale nucléaire et fournit une description précise de l'objet impliqué, à supposer qu'il s'agit du même objet que celui signalé par la direction de la centrale. Or, le récit du témoin, Marc T., ajoute encore au trouble concernant la nature exacte de cet engin volant:

«Observation du 30 Octobre 2014, entre 20h50 et 21h00. La maison où je me trouvais se situe en hauteur, sur l'un des coteaux de la commune... Avec une vue dégagée sur la Centrale de Golfech. (…)
On ne voyait qu'un gros point lumineux de couleur blanche (sans couleur) à l'horizon direction Nord Est vers Donzac (au dessus de Donzac pour être plus précis). A environs 4 à 5 kilomètres de nous et à une altitude de 200 m environ (pas beaucoup plus haut que les tours de la centrale elle-même). (…)
Puis il a commencé à bouger lentement à très faible vitesse. Tout en pivotant sur lui-même comme pour amorcer un virage. A ce moment là, j'ai pu voir aux jumelles (et mon ami à l’œil nu) une seconde lumière de type flash. Comme un stroboscope. (...)
Puis, il a commencé à se déplacer de plus en plus vite, à la vitesse d'un petit avion de type Cessna. Il se dirige maintenant plus vers St Loup, pour ensuite effectuer un virage assez serré se dirigeant alors dans notre direction. A mesure qu'il s'est rapproché de nous, j'ai pu voir aux jumelles un point rouge assez distinctement, assez brillant lui aussi. (…)

A environ 300 m de nous, de face, toujours avec son gros spot blanc, il reste presque immobile environ 15 à 20 secondes. J'ai alors eu le temps, mon ami aussi, de voir sa forme de face. C'est à ce moment là qu'il est le plus prêt de nous. Il a alors une forme "d'avion". Il ne faisait aucun bruit... rien du tout. On pouvait entendre la moissonneuse-batteuse sur le coteau d'à côté (à notre droite) mais rien pour cet objet. J'ai donc pu voir deux ailes. Son envergure faisait bien 6 à 7 m.
"J'ai observé un ovni triangulaire, noir mat avec trois lumières clignotante"

(…) Toujours aux jumelles, maintenant à 500 m de moi, mais cette fois de profil, j'ai été très surpris car j'avais beau le suivre (il n'avançait pas très vite) je n'arrivais pas à lui donner une forme précise. J'avais bien vu ces ailes juste avant, mais cette fois pratiquement de profil, je ne voyais pas bien les contours de l'objet. Ça faisait un peu l'effet d'un mirage dans le dessert.»

Résumons : un gros objet de six à sept mètres d'envergure, des lumières clignotantes, une forme floue «comme un mirage», une vitesse variable allant du sur-place à celle d'un avion de tourisme, aucun bruit, des «flashs stroboscopiques» que le témoin a interprété comme les flashs d'un appareil photographique... Il est clair que ce type de «drone» ne se trouve pas au supermarché du coin. Ci-dessous, une reconstitution de l'objet vu par les témoins :

Capture décran 2020 01 19 à 07.40.26

Mais il y a plus étonnant encore. Le témoin a rapporté son observation aux gendarmes qui lui auraient confié avoir eux aussi vu quelque chose : «En discutant avec les gendarmes qui ont été très à l'écoute, ils m’ont dit avoir vu plus tard dans la soirée vers 21h50, près de l'un des ponts de la Garonne (…), quelque chose d’encore plus gros, bien plus imposant, presque comme un avion de ligne mais de forme carrée...»

Ce n’est pas la première fois que la centrale de Golfech est survolée par un engin mystérieux. En 2010, deux employés de la centrale ont observé et filmé un objet pour le moins insolite si l’on en croit cette description qui figure dans une enquête réalisée par l’ufologue Christophe Albiero: «Cela s'est déroulé le 6 octobre 2010 entre 20h15 et 20h17 à la centrale nucléaire de Golfech, à quelques mètres du bâtiment de sécurité du site. Il faisait très beau, le ciel est très clair, pas de vent, pas de nuages, visibilité parfaite, pas d'arbres vue complètement dégagée. J'ai observé un ovni triangulaire, noir mat avec trois lumières clignotantes blanches à chaque extrémité, et une rouge clignotante au centre. L'objet volait à basse altitude, j'ai pu le voir de très près. Il était assez grand et se déplaçait très lentement. J'ai pu le suivre a pied en marchant parallèlement à sa trajectoire. A un moment donné je me suis retrouvé pratiquement sous l'objet.
"L’objet est donc passé très près des deux réacteurs nucléaire"

Celui-ci ne faisait aucun bruit (moteur, sifflement etc), il n'y avait pas de souffle, pas d’odeur. L'objet a continué sa route en silence puis à environ trente mètres de moi sur ma gauche, il a pivoté sur sa droite puis est parti toujours lentement en prenant de l'altitude se dirigeant vers une colline. (…)

Je travaille à la centrale nucléaire de Golfech. L’objet était si bas que pour nous il n'était pas au dessus de la centrale mais bien à l'intérieur aussi haut que les cheminées de la centrale d’environ 150/200 m. L’objet est donc passé très près des deux réacteurs nucléaire. Il a survolé l'allée centrale, le bâtiment sécurité du site sans déclencher d'alarme à notre grand étonnement.»

Les deux témoins, Pascal et Sofiane, âgés de 44 et 20 ans à l’époque, ont contacté le GEIPAN mais ils sont en désaccord complet avec la conclusion assez lapidaire du rapport de l’organisme public: «Observation probable d’un avion».

Les OVNIS et les centrales nucléaires semblent entretenir un rapport complexe depuis des décennies en France et dans le monde. Au point d’inquiéter les autorités responsables ?
CE1

Peut-être, du moins si l’on en croit cet article du Canard Enchaîné consacré à une affaire de piratage informatique mené à l’encontre d’un militant de Greenpeace paru le 8 avril 2009.
CE2

L’hebdomadaire révèle que des enquêteurs du groupe Geos, chargés d’un audit de la sécurité de la tour EDF de La Défense «ont mis la main sur un rapport confidentiel de 260 pages consacré aux… extraterrestres.»

Que penser enfin de cette confidence de Pascal Pezzani, directeur de la centrale nucléaire du Blayais, elle aussi survolée le 13 octobre dernier ?
SE

Lors de la «présentation des résultats 2014 et des perspectives de la centrale nucléaire» Pascal Pezzani, rapporte «Sud-Ouest» a «minimisé» les problèmes de sécurité: «Ici, on n'a pas vu de drone. On a vu un ovni et il n'y a eu aucun impact sur la sûreté de nos sites.»

L’inavouable secret de l’EDF - Les gênantes vertus du nucléaire
par Frédéric Meurleux
jeudi 29 septembre 2016


Capture décran 2020 01 19 à 07.40.26Il n’est pas forcément certain que tout à chacun se souvienne parfaitement de ces faits divers surprenants ayant eu lieu à l’aube de l’année 2015, retournant du survol illégal de certains sites nucléaires sensibles par des drones, sur le territoire français. Ainsi selon le journal Le Monde, entre les mois d’octobre et novembre 2014, 17 sites nucléaires auraient été survolés. 15 centrales sur les 19, en dénombrant la France, auraient subi des incursions aériennes. Soit officiellement un total de 30 survols comptabilisés. Au premier abord, ce sujet m’interpella quelque peu, puis comme beaucoup d’autres… En citoyen crédule, j’accepta dans un premier temps, d’attribuer cela à des actions coup de poing d’activistes Greenpeace accrochés à une manette, cachés à proximité de sites sensibles comme le soufflait subtilement la presse.

Une déclaration fracassante !

Et alors que je n’avais qu’à peine eu le temps de m’éprendre du doux réconfort que m’offrait la version officielle. Le 22 janvier 2015 le journal Sud-Ouest publia un article relatif aux survols des centrales dégageant une forte odeur de poudre et qui généra un certain engouement dans le petit monde isolé de l’ufologie. Le titre de celui-ci étant : « C’est un ovni, pas un drone qui a survolé la centrale nucléaire » ! Ces propos qui pourraient être ceux d’un farfelu, ufologue, excentrique pseudo savant fou en manque de reconnaissance, n’en sont rien ! En effet ces propos sont ceux de Monsieur Pascal Pezzani qui n’est autre que le directeur du centre nucléaire de production d’électricité du Blayais ! Lors de cette interview incarnant à mes yeux un véritable tournant dans le traitement de la communication de l’EDF inhérente à ce type de sujet, le directeur ne s’arrêtera pas là et déclarera ce qui suit ; « Ici, on n’a pas vu un drone… On a vu un ovni et il n’y a eu aucun impact sur la sureté de notre site. Notre position est claire, lorsqu’il y a survol du site, on porte plainte et on communique ». Aussi hallucinant de stupéfaction que puisse paraître ces propos, ceux-ci sont pourtant authentiques et à prendre avec le plus grand sérieux qu’il soit.

Alors… Parfaitement conscient, de la dimension hautement sarcastique du traitement apporté habituellement par les médias à ce sujet. Infestant l’inconscient de nombreuses personnes se prétendant farouchement cartésiennes, pragmatiques et donc éperdument scéptiquo-scéptiques. Mais j’ose espérer que les propos publics cités plus haut et émanant d’un dirigeant de central nucléaire d’une des plus grandes entreprises françaises et d’Europe, permettent au plus grand nombre de s’interroger et d’ouvrir leurs champs de perspective face à l’ampleur du questionnement que suscite une telle déclaration.

Cette révélation fracassante fera donc logiquement naître, chez beaucoup comme chez moi-même, un certain nombre de questions, auquel je tenterai d’apporter modestement le commencement d’une réponse (le sujet étant si vaste et complexe qu’un livre ne serait suffire) au sein de cet article. Les 5 questions qui suivent composeront donc la colonne vertébrale de ce dossier :

Pascal Pezzani avait-il l’aval de sa hiérarchie pour communiquer publiquement sur ce sujet ?
Pourquoi l’EDF communiquerait-elle à ce sujet ?
Existerait-il d’autres cas de survols de sites nucléaires en France ?
Quel intérêt l’EDF a-t-elle porté à ce phénomène par le passé ?
Existe-t-il des preuves d’une corrélation entre l’énergie nucléaire et le phénomène ovni ?

1-Pascal Pezzani avait-il l’aval de sa hiérarchie pour communiquer publiquement sur ce sujet ?

Effectivement, à la lecture des propos de P.Pezzani, le premier réflexe intellectuel des êtres humains conditionnés que nous sommes, consiste à prononcer spontanément sur le ton de l’interrogation la phrase suivante. « Mais …Il a pété les plombs ou quoi ? »

Si l’on tente ensuite de développer ce questionnement minimaliste et presque bestiale, issu d’un système d’autodéfense rationnel hors de la portée de notre conscience ; on est en droit de s’interroger plus profondément sur les véritables motivations de P. Pezzani à tenir publiquement de tels propos et sur ce que cela peut potentiellement représenter pour l’Homme, le monde, l’Europe et donc la France.

Ainsi, deux hypothèses plausibles s’offrent alors à nous… La première, qui n’est autre que la moins probable du point de vue qui est le mien ; serait que pris de panique Monsieur P.Pezzani ait délibérément et de son propre chef pris l’initiative et la décision de communiquer publiquement à ce sujet sans en informer au préalable sa hiérarchie. Devenant de fait, le seul et unique auteur de son script ! Et qu’il ait donc, en d’autres termes, « vraisemblablement pété les plombs » en se mettant sa hiérarchie à dos, en décidant de s’attaquer seul à un sujet hautement sensible et classifié ! La seconde, bien plus plausible selon moi, serait que Monsieur P. Pezzani ait obéi à sa hiérarchie, qui l’avait choisi pour lancer l’offensive médiatique à ce sujet au travers de cette interview méticuleusement planifiée avec le journal « Sud-Ouest » lors de laquelle les services de communication de l’entreprise EDF n’auraient pas manqué de calibrer et anticiper au préalable la teneur et l’impact de ses déclarations. Le moment de l’intervention ainsi que le rayonnement commercial du média étant méthodologiquement choisis en amont.

Capture décran 2020 01 19 à 07.45.37Ainsi, si à cette question je me trouve dans l’incapacité d’apporter une réponse claire et définitive, mais uniquement des hypothèses, car plus aucune nouvelle de P. Pezzani dans les médias depuis ce jour du 22 janvier 2015. Cependant, si cela peut vous aider à dessiner l’esquisse de vos suppositions, sachez que Monsieur P. Pezzani est encore en poste à ce jour à la centrale de Blayais.

2-Pourquoi l’EDF communiquerait-elle à ce sujet ?

Il est bien évident qu’exactement comme dans toutes les grandes entreprises, la communication du groupe EDF est verrouillée, chirurgicalement planifiée par des hordes de communicants et passe donc par un système de validation des décisions complexe et hiérarchisé. En se basant donc sur le fait que la réponse à la question précédente soit très logiquement la seconde hypothèse.

L’EDF confrontée à un phénomène inexplicable et potentiellement dangereux face auquel elle n’a les moyens technologiques de se défendre et frappant une, voire plusieurs de ses centrales se voit prise de panique et décide d’envoyer ce message à l’attention des autorités au travers de P. Pezzani. Car il parait bien évident que ces révélations, n’étant délivrées au grand public qu’afin d’exercer une pression médiatique, ressemblent à s’y méprendre à un cri d’alerte d’une entreprise publique désemparée, dépassée et délaissée.

Cette sortie n’aurait donc eu pour but, que de sensibiliser les autorités à la dangerosité de l’affaire dite des drones.

3-Existerait-il d’autres cas de survols de sites nucléaires durant cette période ?

Effectivement, durant cette période de grande activité aérienne au-dessus des centrales, d’autre sites abritant une activité en lien avec le nucléaire furent survolés. Ainsi, le porte-parole de la préfecture maritime du Finistère, le capitaine de corvette Lionel Delort déclarera à l’AFP que la base militaire de L’Ile-Longue, située sur la presqu’ile de Crozon abritant quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la force de dissuasion française, fut également survolée par des supposés « drones ». La zone classée P112 est donc interdite de survol sans autorisation, sera rapidement bouclée par les militaires qui déploieront les moyens ainsi que les équipes prévues en telle situation. La Marine Nationale déclarera par communiqué de presse. « Tout survol avéré de drone au-dessus d’installations militaires fait l’objet d’une procédure judiciaire pour déterminer la nature et l’origine du survol et poursuivre leurs auteurs, compte tenu de la nature illégale de ces activités ». Cependant, à ce jour, aucun présumé responsable de ce survol n’est concrètement suspecté.

L’on apprendra également, que le (CEA) Commissariat aux Energies Atomique et aux énergies alternatives de Saclay, en région parisienne (91) aurait également était survolé quelques mois plus tôt, en octobre 2014. Ici aussi, aucun présumé responsable de ce survol n’est concrètement suspecté.

Quelques années plus tôt, en 2012, un journaliste de France2 nommé David Galley, filmera un objet volant non identifié à proximité de la centrale de Cattnum en Moselle et rendra public le rush de son étonnante découverte. Vous pourrez d’ailleurs visionner cette vidéo sur YouTube en cliquant sur le lien suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=AVC9k327xBQ

Ces images rares et absolument stupéfiantes, sur lesquelles l’on ne distingue absolument pas un drone, nous éclaire quelque peu sur la véritable nature des survols de centrales d’octobre 2014. Monsieur Galley aura d’ailleurs l’immense courage d’assumer publiquement ses convictions à ce sujet. Il diffusera sur France 2 un mini reportage diffusant ces images, dans une émission dans laquelle il était chroniqueur au côté de Sophie Davant.

4-Quel intérêt l’EDF a-t-elle porté à ce phénomène par le passé ?

Si la question pourrait au demeurant paraître partiellement manquer de pertinence ; en réalité, sachez qu’au vu de la réponse apportée, il n’en est rien ! Car en avril 2009, le Canard Enchaîné publia un article, mettant initialement en évidence les pratiques de l’entreprise EDF en matière d’espionnage. L’article, intitulé « EDF avait plus d’une opération d’espionnage au compteur ». Traite principalement des dérives des pratiques d’espionnage de l’entreprise EDF, aidée de jeunes retraités des services de renseignements français, à l’encontre des activistes de Greenpeace. Mais contient une information quelque peu hors de contexte lors de la rédaction de l’article, qui prendra quelques années plus tard et au travers du prisme de l’affaire des drones, la véritable amplitude de son sens.

L’article révèle donc que lors d’un audit de la tour EDF de la défense souffrant de failles sécuritaires, et réalisé en 2003 par la société GEOS. Un cd-rom contenant un fichier PDF de 260 pages aurait été trouvé. Le sujet traité dans ces 260 pages, risquera certainement d’en surprendre quelques-uns, mais n’en reste pas moins aussi sérieux qu’il n’en n’est désarçonnant. Les extraterrestres et leurs technologies ! Cet information émanant du sérieux et réputé Canard Enchaîné, ne sera jamais démentie. Tout comme l’existence du dossier d’ailleurs ! Ce fait divers que l’on pourra aisément tourner en ridicule, démontre en réalité la véritable nature de l’intérêt porté par EDF, à ce sujet. Disposant grâce à ses relations consanguines avec les services de renseignements, d’informations hautement précieuses et potentiellement classifiées secret d’état.

A la vue, de ces troublantes informations, je décidai de sérieusement m’atteler à tenter de répondre à la question, étant finalement la plus pertinente selon moi afin de comprendre cette étrange affaire…

5-Existe-t-il des preuves d’une corrélation entre l’énergie nucléaire et le phénomène ovni ?

Afin de trouver un semblant de réponse, à cette question incommensurablement complexe. Je décidai de m’appuyer, pour commencer, sur le travail de Jean Jacques Velasco et Nicolas Montigiani. Ayant publié plusieurs ouvrages sur ce sujet, deux de leurs ouvrages me serviront à trouver le commencement d’une réponse. Ceux-ci étant intitulés, « ovni, l’évidence » paru aux éditions Carnot en 2004 et « troubles dans le ciel » paru chez Presse du Chatelet en 2007. J.J Velasco, ancien responsable du GEIPAN (Groupe d’Etude et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifié) de 1983 à 1988, et ensuite responsable du SEPRA (Service d’Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux) au sein du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) de 1989 à 2004. Poste qu’il occupa d’ailleurs au moment de la parution du premier ouvrage cité plus tôt. J.J Velasco se trouve donc être, l’un des plus grands scientifiques français spécialisé en ce qui concerne ce phénomène. Ses ouvrages jouissant d’une véritable particularité. Puisque les précieuses informations qu’ils contiennent émanent d’un organisme étatique et mettant donc à la disposition des lecteurs, plusieurs décennies de procès-verbaux officiels ou de documents déclassifiés, relatifs aux phénomènes ovnis. Autant dire, du très, très, très lourd, pour les adultes infantilisés que nous sommes à ce sujet ! A la suite de la parution de l’ouvrage, « ovni, l’évidence » en 2004. Un évènement apportant à la dimension sulfureuse de ce livre se déroulera puisque Monsieur Velasco sera discrètement démissionné par sa direction, en raison de ses analyses livresques, n’étant aucunement du goût de sa hiérarchie.

J.J Velasco déclarant, que de son point de vue et à la suite de ces décennies d’activité et d’analyse, les ovnis sont d’origine extraterrestre et qu’une corrélation ovni/nucléaire est indubitable. Selon ses écrits, il est possible de recenser des centaines de phénomènes aériens inexpliqués aux alentours de l’ensemble des sites nucléaires mondiaux depuis les années 1940 et qu’il s’agisse d’un phénomène que les autorités américaines tentent discrètement d’appréhender depuis maintenant plus de 70 ans. Le décor est donc planté !

Ainsi, Monsieur Velasco afin de prouver le sérieux et la pertinence de son travail de scientifique déclare et précise au cœur de son livre, « je ne retiens qu’une seule forme de données pour étayer ma démonstration, les cas d’observations aéronautiques d’ovni visuel/radar. ». Ce qui signifie, que les simples témoignages de citoyens déclarant avoir observé un ovni, ne sont que très rarement pris en compte du fait de la non confirmation de l’observation sur radar et donc de l’inexistence de preuves factuelles sur lesquelles se baser scientifiquement. Seuls les témoignages de militaires, pilotes de ligne, personnels de site stratégique (nucléaire) n’étant donc la plupart du temps comptabilisés par J.J.Velasco, en parallèle d’observations d’objets volants non identifiés sur radar, afin d’étayer sa démonstration.

En ce qui concerne la corrélation ovni/nucléaire, Monsieur Velasco écrit, « les archives historiques déclassifiées révèlent les prises de position d’hommes responsables de grands programmes scientifiques ou de défense à propos du nucléaire. Toutes font allusion aux ovnis. ».

Les ouvrages contenant tous deux de nombreuses preuves scientifiques troublantes de solidité, de corrélation géographique et périodique entre les observations de PAN (Phénomène aérien Non-identifié) et l’activité nucléaire terrestre depuis des décennies. Le projet bluebook, le rapport Condon, étant autant de documents traités et analysés parmi tant d’autres au sein de ces deux ouvrages.

Un problème mondial !

Si tout scientifique travaillant en relation avec l’industrie nucléaire, ou tout ufologue un minimum aguerri et sérieux vous dira être, pleinement conscient de la corrélation irréfutable entre le phénomène ovni et le nucléaire, à condition bien entendu que celui-ci accepte d’évoquer le sujet ! Il n’en n’est aucunement de même pour le grand public. Pourtant, à défaut de l’intérêt porté à ce sujet, les preuves factuelles ne manquent pas. Un autre scientifique américain nommé Donald Johnson a effectué un travail fastidieux disponible à tous sur le web. En analysant plus de 150 000 rapports, ainsi que la fréquence des incidents d’observation de 1945 à 2001 en fonction de l’emplacement géographique des installations nucléaires sur le territoire américain. Les conclusions de ses analyses sont sans équivoque et suggèrent, « …une corrélation significative entre la présence d’installations nucléaires et la fréquence d’observations d’ovnis ».

Car en effet, comme évoqué plus tôt, l’EDF n’est pas la seule entreprise du monde confrontée à cette lourde problématique, la France n’étant aucunement le seul pays usant de l’énergie nucléaire. Ce sujet est donc très largement étudié, évoqué et analysé à une échelle mondiale et cela depuis plusieurs décennies. Vous ne trouverez donc au sein de cet article qu’une infime partie des faits pouvant venir étayer l’hypothèse de cette corrélation. La source étant tout simplement, intarissable, pour peu que l’on s’y intéresse.

Ainsi, le 27 septembre 2010, 7 officiers de l’US AIR Force lors d’une conférence au National Press Club de Washington, retransmise en direct sur CNN, déclarèrent les phrases qui suivent :

« L’US Air Force nous ment concernant l’implication des objets aériens non-identifiés sur la sécurité de nos bases nucléaires ».

« Dans certains cas rapportés, les OVNI avaient procédé à la désactivation de missiles nucléaires, une opération dont il reste difficile d’affirmer qu’elle fût en soi intentionnelle ou bien le résultat de radiations électromagnétiques ».

« … on parle bien ici d’objets volants non-identifiés. Ces objets ont un fort intérêt pour nos missiles. A titre personnel, je pense qu’ils ne sont pas de la planète Terre ».

Stephen Bassett, directeur exécutif du Paradigm Research Group (PRG) présent lors de cette conférence de presse. Diffusera le communiqué suivant : « Désormais, les acteurs de la presse politique doivent aller interroger les porte-paroles du Ministère de la Défense, de l’U.S. Air Force et de la CIA, et s’adresser directement aux secrétaires Robert Gates, Michael Donley et Leon Panetta. Nous verrons si les journalistes politiques basés à Washington DC, ne sont pas inféodés à ce gouvernement ou ne pratiquent pas l’autocensure. »

Un journal britannique rapportera en parallèle de cette conférence de presse, à quelques semaines d’intervalle, le témoignage de ces hommes désireux de faire éclater la vérité aux yeux du commun des mortels. Selon eux ce phénomène devenu mondial, aurait débuté aux états unis en 1948 en parallèle des premiers essais nucléaires, et perdurerait depuis.

Alors, « Existe-t-il des preuves d’une corrélation entre l’énergie nucléaire et le phénomène ovni ? ». Si au départ la question aurait pu paraître, à certains, complétement désaxée ; de toute évidence la réponse à cette question est un OUI ferme et solide.

A la vue de ses nombreuses informations, les propos du directeur de la centrale de Blayais en janvier 2015, paraissent à présent beaucoup plus pertinents. Les motivations de l’EDF à communiquer à ce sujet pourraient prendre forme. Le dossier de 260 pages de la tour de La Défense découvert en 2003, ne paraissant lui, plus aussi ridicule ! Et que penser surtout, de cet épisode de survol de plus de 70% des centrales françaises, en l’espace de 2 mois, par des objets volants non identifiés. Les pilotes des soi-disant drones n’ayant de plus, pour rappel, jamais été appréhendés par l’armée française et cela malgré les moyens colossaux dont celle-ci dispose.

Conclusion…

Ainsi selon certains scientifiques, Il y aurait donc une loi physique sous-jacente qui relierait activités et tests nucléaires au phénomène d’observations de PAN (Phénomène aérien Non-identifié). Certains allant jusqu’à très sérieusement évoquer l’idée, (accrochez-vous) d’interférences multidimensionnelles provoquées par les ondes magnétiques que génère l’activité nucléaire humaine. En d’autres termes, une sorte de bug matricielle, laissant supposer la folle hypothèse d’incursions multidimensionnelles terrestres et non extraterrestres ! Cette observation nourrissant très sérieusement chez le monde scientifique, la quête d’appréhension et d’approfondissement de théories paraissant folles à l’instant T, telles que, les univers multidimensionnels, la perception humaine et terrestre de l’écoulement du temps, l’hypothèse d’un univers en projection de type hologramme et bien d’autres études dépassant l’entendement du simple quidam !

A la lueur de cela, conscient que l’être humain est encore loin d’avoir totalement appréhendé les lois physiques du monde qui l’entoure. Si ce sujet est encore à ce jour tenu secret par ceux qui l’observe (EDF, gouvernement, armée), c’est tout simplement car ils ne peuvent eux-mêmes se l’expliquer. La chape de plomb recouvrant les observations de ce phénomène d’observation ainsi que ce rapport de corrélation, ne serait donc pas de la rétention d’information mais de la dissimulation d’impuissance.

Car face à la masse informe de l’incompréhension composant cette problématique, ainsi que la très grande complexité de son appréhension, l’on prend à présent la pleine mesure de l’enjeux de telles révélations. Ce sujet, traité par les médias comme un vulgaire et banal fait divers, pourrait en réalité incarner le doux commencement d’une prise de conscience humaine à plus ou moins grande échelle. Car ces découvertes pourraient engendrer la remise en cause totale, des fondements de notre civilisation, des religions, de l’histoire de l’espèce humaine, des lois de la physique, de la perception du monde qui nous entoure mais également de nous-mêmes.

Cet article n’étant qu’une tentative d’exercice de vulgarisation d’un sujet incommensurablement complexe, celui-ci aura au moins eu le mérite je l’espère, d’éveiller le questionnement de certains.