Quand on vous parle du "chevalier noir", certains pensent à Batman mis en scène par le dark dc comics, d'autres, à une bd de bob morane...Qui d'ailleurs parle d'un satellite mis en place par une civilisation hyperboréenne...
En fait, il peut s'agir d'autre chose, totalement connu depuis les années 1950...
Epave spatiale ou « Satellite » Extraterrestre, le « Chevalier Noir » tel qu’il est appelé aujourd’hui – a maintenant trainé dans le coin depuis quelques temps. Cette découverte est probablement la plus célèbre des objets spatiaux qui orbitent notre Planète. Ce « Satellite Artificiel » a provoqué un intérêt majeur des médias à partir de la deuxième moitié des années 1950, et est devenu l’un des objets de l’espace les plus discutés. D’abord considéré comme un satellite d’espionnage Russe, le Chevalier Noir a saisi l’intérêt de millions de personnes à travers le monde.
Selon les agences de surveillance à travers le monde, le Chevalier Noir transmet des signaux radio depuis plus de 50 ans.
Les Etats-Unis et l’Union Soviétique ont démontré un intérêt particulier pour cet « objet spatial non-identifié ». Depuis sa découverte, ce satellite a intéressé des pays comme la Suède et les passionnés de par le monde. L’un d’entre eux est un opérateur radio qui apparemment a décodé une série de signaux reçus du satellite OVNI et les a interprété en tant que plan stellaire concentré sur le système solaire d’Epsilon Bootis, et que le Chevalier Noir est venu de ce système il y a 13 000 ans (Epsilon Bootis comme vue de la Terre, il y a 13000ans). (Wikipedia – Epsilon Bootis est une étoile de la constellation du Bouvier. Elle porte également les noms traditionnels Izar ou Pulcherrima.)
Mais selon plein de gens, cette découverte a été faites plus tôt que nous le pensons.
Les rumeurs disent que c’était Nicolas Tesla qui a été le premier à avoir « intercepté » un signal de ce satellite d’un autre monde en 1899 après la construction d’un dispositif radio à haute tension dans le Colorado. Après la découverte de Tesla, 30 à 50 ans plus tard le signal a été intercepté plus fréquemment jusqu’à ce qu’il ne soit apparemment « décodé ». A partir des années 1930 les astronomes du monde entier ont rapporté d’étranges signaux radios qui prétendument proviennent du « Chevalier Noir ».
En 1928, des scientifiques norvégiens faisant des expérimentations sur les transmissions en ondes courtes dans l’espace ont commencé à amasser des donnés sur la provenance de ce curieux « signal » (Echoes LDE). Mais les scientifiques de cette époque ne parviennent pas à comprendre les origines de ce signal qui semble venir du ciel !
En mai 1954 le major Donald Keyhoe annonce que 2 satellites artificiels gravitent autour de la Terre ; ils défient les lois de la physique et leur orbite est très irrégulière. Il ne s’agit pas d’engins fabriqués par l’homme. Le 24 août de la même année, l’hebdomadaire Aviation Week affirme que les 2 satellites signalés en mai par Donald Keyhoe tournent sur eux-mêmes en restant à une distance de 600 à 900 km de la surface terrestre.
En 1957, le Dr. Luis Corralos du Ministère des Communications du Venezuela l’a photographié alors qu’il prenait des photos de Spoutnik II alors qu’il passait au dessus de Caracas. L’étrange objet n’était en rien similaire au premier ou deuxième Spoutnik, Le Satellite du Chevalier Noir orbitait la Terre d’Est en Ouest. Spoutnik I et II orbitaient d’Ouest en Est en utilisant la rotation naturelle de la Terre afin de maintenir leur orbite.
L’histoire du Chevalier Noir a fait ses débuts dans les médias dans les années 1950 quand le St. Louis Dispatch et le San Francisco Examiner écrivirent à propos du « Satellite » le 14 Mai 1954. Le Time Magazine a écrit un article dessus en Mars 1960. Voila ce qui était dit à propos de lui:
« Il y a trois semaines, les grands titres annonçaient que les Etats-Unis avaient détecté un mystérieux satellite « noir » se déplaçant au dessus de nos têtes sur une orbite régulière. Il y avait la spéculation nerveuse que cela pouvait être un satellite de surveillance lancé par les Russes, et il apporta la sensation désagréable que les USA ne savaient pas ce qu’il se passait au dessus de leur propre crâne. Mais la semaine dernière le Ministère de la Défense a fièrement annoncé que le satellite avait été identifié. C’était une épave spatiale, les restes d’un satellite Discoverer de l’Air Force qui s’était égaré. Lire toute l’affaire en allant sur le site du Time Magazine. »
Le 23 Août 1954 le magazine de technologie de l’aviation hebdomadaire et Technologie Spatiale publièrent une histoire qui a irrité le Pentagone qui essayait de garder l’information secrète:
L’intérêt pour le Chevalier Noir était plus important chaque année, en 1957, un « objet » inconnu a été aperçu en train de « projeter son ombre » sur l’engin spatial Spoutnik I. D’après les rapports, « l’objet non-identifié » était en orbite Polaire, et à cette période les Etats-Unis tout comme les Russes ne possédaient pas la technologie afin de maintenir un engin spatial en Orbite Polaire. D’après notre recherche le premier satellite orbitant le pôle Nord a été lancé en 1960. Les orbites polaires sont souvent utilisées pour cartographier la Terre, l’observation terrestre, prendre des photos de la Terre et pour des satellites de reconnaissances. Cela placerait le Chevalier Noir dans la catégorie des Satellite observateur, la seule question ici est, qui a placé le Chevalier Noir sur une orbite Polaire et dans quel but?
26 novembre 1958 : Le même mystérieux satellite en orbite terrestre envoie des messages en phonie dans une langue incompréhensible, qui sont captés un peu partout dans le monde. Les savants le baptisent Le Chevalier Noir.
Cette même année, la société de constructions aéronautiques Lockheed a enregistré « un signal télémétrique inhabituel et non identifié » pendant plus de dix minutes, sur la fréquence de 20.003 mégacycles, dans l’après-midi du 26 novembre ! Il est dit que les signaux étaient semblables – quoique pas exactement les mêmes – aux signaux télémétriques du Spoutnik. Cela, un mois avant le lancement de la fusée russe Miechta ! Le premier satellite équipé d’un réémetteur radio embarqué était le Spoutnik 1 russe, lancé le 4 octobre 1957. Le premier satellite américain à relayer des communications s’appelait Project SCORE, lancé le 18 décembre 1958. Il utilisait un magnétophone à cassette pour enregistrer, puis rediffuser, des messages vocaux. Son premier message diffusé a été :
« This is the President of the United States speaking. Through the marvels of scientific advance, my voice is coming to you from a satellite travelling in outer space. My message is a simple one : Through this unique means I convey to you and all mankind, America’s wish for peace on Earth and goodwill toward men everywhere.»
Le 1er février 1959, de nouveaux signaux « inconnus » ont été captés par l’observatoire allemand de Bochum, à 4 reprises, sur 20.004 mégacycles, encore ! Il ne s’agissait point d’un nouveau satellite artificiel terrestre. Ces signaux qui se traduisaient par les lettres « AAL », émises pendant une durée de 0,6 seconde à des intervalles de 0,3 à 0,4 seconde, ont été perçus de trois à six minutes après ceux du Spoutnik 3 et en étaient parfaitement distincts par leur tonalité et par leur puissance. Dans la nuit du 02 février, des signaux radiophoniques « mystérieux » ont été captés par le Centre de Micro-Ondes de Florence.
Le 10 février 1960, une nouvelle circulait dans les rédactions de tous les journaux du monde occidental, elle était même diffusée sur les chaines d’information de la radio TSF.
« L’US-Navy annonçait que ses radars avaient repéré un mystérieux satellite en orbite terrestre ». Par une hasardeuse procédure, elle avait même évalué la masse du satellite entre 10 et 15 tonnes ! Il faut dire qu’en ce début de l’année 1960 les masses satellisées étaient de l’ordre de 1500 kg en URSS et aux USA de l’ordre de 450 kg au mieux. Alors vous pensez un satellite de 15 tonnes cela choquait les esprits, même des plus distraits, ce qui aurait été à cette période le satellite artificiel le plus lourd en orbite autour de notre Planète. Autre bizarrerie, le satellite s’était inscrit sur une orbite dite rétrograde ce qui serait une première pour le moins. Je ne me souviens plus de l’inclinaison négative sur l’équateur, mais pour assumer une orbite rétrograde, il fallait déjà maîtriser l’orbite polaire, et à cette époque seule l’Amérique l’avait fait avec justement les satellites Discovery dont on avait perdu un exemplaire six jours plus tôt. Pour suivre les satellites à la trace, et comme les radars n’étaient pas encore bien adaptés à cette traque, les USA et l’URSS avaient monté des réseaux d’observation optique dont le Moontrack était l’exemple Américain. Ce réseau était constitué d’énormes caméras du nom de Baker-Noon et il était complété par une multitude de petits observatoires servis par des bénévoles, souvent des étudiants. Tout ce petit monde scrutait le ciel nocturne et relevait la trace des satellites sur fond d’étoiles et l’heure pour qu’ensuite ces données alimentent un ordinateur chargé de calculer ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de paramètres orbitaux. (Aide : Première liste des satellites lancés qui se trouvait au NORAD. (Doc USAF 1961-déclassifiée)
Il se déplaçait deux fois plus vite comparé aux vaisseaux fabriqués par l’homme.
Justement le problème de cet énorme satellite c’était sa furtivité, il était invisible à l’observation optique. La seule explication pour justifier son invisibilité ne pouvait venir que du fait qu’il devait être peint en noir. Un satellite géant, si discret qu’il en était indétectable aux instruments optiques, et qui était sur une orbite inédite, enfin sans aucune revendication de paternité émise. Il fut de ce fait rapidement baptisé : « Le Chevalier Noir » [Black Knight]. Tout le monde levait les yeux au ciel en ce demandant s’il n’était pas là, au-dessus de nos têtes, prêt à nous lancer un quelconque maléfice. En fait, en demandant à la Navy une confirmation de l’existence de ce monstre, peut-être venu d’un autre monde pour surveiller nos expériences atomiques ou pire, lancé par ces si méchants Russes, celle ci nous confirma que l’observation radar avait été faite par des stations que nous connaissons tous de nos jours, le fameux US Naval Space Surveillance System le NSSS. Ce sont ces radars, installés au Sud des USA et qui étaient couplés à la BMEW et au NORAD qui avaient bien détecté le Chevalier Noir. Petit problème ; si les radars de la Navy avaient bien vu ce gros satellite, l’USAF qui était tout aussi bien dotée en matière de radar avouait n’avoir rien détecté. Rappelons que les radars de l’USAF formaient le gros de la BMEW au NORAD. Il y avait là comme un malaise côté sécurité et alerte aux USA. Radio Moscou, qui nous jouait elle aussi sa petite musique de propagande, celle des pays de l’Est, annonça tout de « go » que ces derniers temps l’URSS n’avait procédé à aucun lancement de satellite en orbite terrestre ou lunaire !